marți, 7 iunie 2011

Les Grottes de Matata la cite troglodytique de l’estuaire de la Gironde

La muraille crétacé bordant la rive droite de la Gironde, a hauteur de Meschers est percee de grottes creusées  par la mer et ensuite ouvragées par l’homme. Leur ensamble constitue une pittoresque ruche dont les parois ornées de coquillages fossiles font partie intégrante du décor.
Ces grottes ont été en outre le témoin de nombreux événements.
 Habitées dès la préhistoire, elles ont vu passer les Sarrasins en 730 qui laissèrent selon la tradition des silos creusés dans le terrasses. Ceux-ci encore visibles, servirent plus tard de cache pour entreposer le sel de contrebande afin de ne pas payer cet impôt si lourd qui le frappait : La Gabelle.
Un siècle plus tard, en 844, le terrifiants Vikings affolerent les populations du littoral et semèrent la terreur dans toute la région.
Vinrent ensuite les Protestants devant se cacher pour pratiquer leur religion, ils utilisèrent ces grottes comme temples.
Elles servirent de repaires aux brigands naufrageurs et autres pirates qui rançonnaient les bateaux marchands se dirigeant vers Bordeaux.
Ici intervient la legende
Charlotte de Tremoille, épouse de Henri de Condé, était propriétaire a Meschers du Château Bardon. Au XVI le siècle, la jeune princesse y faisait quelques visires en compagnie de son page Permilhac de Belcastel. En l’année 1588 Henri de Condé fut trouvé mort empoisonné. Sa veuve fut accusée et emprisonnée durant six ans. Permilhac, soupçonne de complicité s’efuit et se cacha dans le grottes de Meschers. Tapis dans son creux, vêtu comme un misérable, ne sortant que la nuit, il passa d’abord inaperçu. Un matin, comme il passait près d’un moulin, quelqu’un lui demanda son nom, il répondit par un poème en latin, relatant la beauté du lever du jour ‘Matuta Matutina’. L’aurore, ce mot, mal compris, se transforma en Matata et devint son nom.
Au XVIIIe et  XIXe siècle, elles furent le refuge des pécheurs et des sans abris.
Puis elles devinrent un lieu de promenade pour la bourgeoisie en villégiature à Royan.
On y vit alors apparaître des guinguettes et des restaurants dont Matata, le dernier a être encore ouvert au public en crêperie.
Il n’y a pas si longtemps encore, on venait y déguster le caviar de la Gironde, car au pied de ces falaises se pêchait l’esturgeon, peuplant toujours l’estuaire mais désormais protégé.
Ces grottes représentent un réel intérêt touristique et cultural.



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